Une étude utilise Patient SafetyNet™ et rainbow Acoustic Monitoring® de Masimo pour déterminer l'incidence de la désaturation et de la bradypnée chez des patients en période postopératoire
发布时间:19-11-24 访问量:1975 来源:海讯社
Masimo Patient SafetyNet™, Root® with Radius-7®, RRa®, and SET®
November 23, 2019 02:21 AM Eastern Standard Time
NEUCHÂTEL, Suisse--Masimo (NASDAQ : MASI) a annoncé aujourd'hui que, dans le cadre d'une étude publiée récemment dans le Journal of Clinical Monitoring and Computing, des chercheurs de la Nippon Medical School de Tokyo au Japon ont utilisé le système Patient SafetyNet™ et la surveillance de la fréquence respiratoire acoustique rainbow Acoustic monitoring® (RAM®) de Masimo avec RRa®, en tant que système de surveillance continue centralisée pour identifier l'incidence et les indicateurs de désaturation et de bradypnée chez des patients en période postopératoire – et ont conclu que « l'utilisation de systèmes de surveillance pourrait offrir un filet de sécurité pour les patients en période postopératoire ».1
« l'utilisation de systèmes de surveillance pourrait offrir un filet de sécurité pour les patients en période postopératoire »
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Patient SafetyNet est un système complémentaire de contrôle à distance, de surveillance des patients et de notification des cliniciens qui fonctionne parallèlement aux dispositifs de surveillance de chevet de Masimo et de fournisseurs tiers pour afficher des données en temps quasi-réel dans des stations centrales. RAM doté de RRa utilise un transducteur acoustique placé sur le cou du patient pour assurer une surveillance continue et non invasive de la respiration.
Dans l'hypothèse que la désaturation et la bradypnée postopératoires pouvaient se produire même chez des patients non admis en unités de soins intensifs et sans complications graves, ainsi que chez des patients n'ayant pas subi de chirurgie majeure, les Dr Masashi Ishikawa et Atsuhiro Sakamoto ont configuré un système de surveillance postopératoire centralisé dans l'unité de soins généraux pour déterminer la fréquence de ces événements chez ces patients (et les éléments capables de les prédire). Ils ont analysé les données démographiques et de surveillance de 1064 patients adultes ayant fait l'objet d'une anesthésie générale pour diverses interventions chirurgicales sur une période de plus de 4 mois. Les patients ont été surveillés en utilisant un oxymètre de pouls et un capteur RRa pendant au moins 8 heures après la chirurgie, et ces données ont été automatiquement transférées à Patient SafetyNet.
À partir des données stockées dans Patient SafetyNet, les chercheurs ont été en mesure d'analyser rétrospectivement l'incidence de désaturation (définie comme une SpO2 < 90 % pendant plus de 10 secondes) et de bradypnée (définie comme une fréquence respiratoire < 8 respirations/minute pendant > 2 secondes). Ils ont déterminé que 12,1 % des patients présentaient une désaturation (244 événements parmi 129 patients), la plupart après l'arrêt de l'administration d'oxygène, et que 50,8 % des événements se produisaient plus de 8 heures après la chirurgie. Ils ont déterminé que 5,1 % des patients présentaient une bradypnée (112 fois chez 54 patients), 72,3 % des événements apparaissant lors d'une supplémentation en oxygène, l'incidence la plus forte se manifestant dans l'heure suivant la chirurgie. L'âge, l'indice de masse corporelle, et le statut de fumeur étaient des facteurs de risque significatifs pour la désaturation. Le syndrome de l'apnée du sommeil et l'administration d'opioïdes en postopératoire étaient des facteurs de risque significatifs pour la bradypnée. L'âge et l'administration d'opioïdes en postopératoire étaient des facteurs de risque significatifs à la fois pour la désaturation et pour la bradypnée.
Les chercheurs ont conclu : « Notre étude suggère que l'utilisation d'un système de surveillance respiratoire continu et centralisé pendant la nuit suivant la chirurgie est souhaitable dans le cadre de la gestion postopératoire dans l'unité de soins généraux, ce qui serait susceptible d'améliorer la sécurité des patients en période postopératoire, notamment ceux présentant des facteurs de risque de dépression respiratoire. »
Les chercheurs ont commenté plusieurs méthodes de surveillance de la fréquence respiratoire en affirmant : « La surveillance continue et centralisée de la saturation en oxygène et de la fréquence respiratoire peut détecter la dépression respiratoire avant qu'elle n'entraîne des événements critiques tels qu'un arrêt cardiaque. Plusieurs méthodes de surveillance de la fréquence respiratoire sont actuellement utilisées, notamment le décompte manuel du nombre de respirations par un soignant, la capnographie, et la mesure de l'impédance transthoracique. Le décompte manuel du nombre de respirations (tel que l'auscultation) constitue une méthode intermittente, laborieuse et peu fiable. Bien que la capnographie assure une surveillance précise et continue, elle nécessite une interface nasale ou faciale, ce qui peut s'avérer inconfortable et conduire à des défaillances si l'interface est déplacée. Bien que l'impédance transthoracique soit non invasive et puisse détecter les efforts respiratoires, cette méthode n'est pas capable de détecter l'hypoventilation alvéolaire causée par l'obstruction des voies respiratoires. »2-6
En outre, les chercheurs ont fourni des commentaires concernant RAM doté de RRa, la méthode de surveillance de la fréquence respiratoire utilisée dans l'étude en question, et ont fait référence à une autre étude dans laquelle le RRa et la capnographie ont été comparés, déclarant : « RRa est un dispositif de surveillance acoustique qui mesure en continu la fréquence respiratoire, et qui se révèle aussi précis que la capnographie chez les patients extubés.7 Les activités du patient, telles que la parole, la toux et les pleurs, affectent à la fois les résultats du RRa et de la capnographie. Néanmoins, les erreurs de mesure au cours de ces activités ne sont pas cliniquement pertinentes dans la mesure où elles exigent que les patients soient réveillés et qu'ils respirent. En outre, le capteur RRa semble être bien toléré et pas plus sujet aux erreurs que la capnographie.7 Le RRa s'est révélé être un dispositif fiable présentant moins de complications dans cette étude. »